L’acquisition du langage

Il sera bientôt loin le temps de ses « areuh areuh » et des « to-to-to-to »de mamie en guise de réponse ! Viendra rapidement le moment du tant redouté « J’veux un scooter » ! Mais rassurez-vous, entre ces deux périodes s’écouleront quelques années et c’est toute votre fierté et votre émerveillement qui pourront s’exprimer au fil de la découverte du langage de votre bébé. Nous avons donc dressé pour vous une chronologie simplifiée des progrès attendus de bébé car entre phonèmes, morphèmes, syntaxe et rhétorique, même pour nous, il y a de quoi y perdre son latin !

De la syllabe à la phrase

Disons-le tout net, les progrès de bébé en matière de langage sont tout bonnement fulgurants. Les trois premières années de sa vie sont autant d’étapes marquantes de sa progression. Jusqu’à 9 mois, bébé commence par produire quelques sons, avant de pouvoir les répéter : c’est l’heure des « da-da-da » qui rythment toutes ses activités. A 12 mois, le vocabulaire de votre bébé est riche de trois mots et votre bout de chou a déjà assimilé des directives simples. Le premier « papa » ou « maman » approche et avec lui la jalousie du parent dont le nom n’est pas (encore) prononcé !

La période de transition s’installe entre 15 et 18 mois, période pendant laquelle bébé reconnaît son prénom, utilise une dizaine de mots et commence à s’intéresser aux conversations. A 21 mois, bébé attise encore un peu plus votre fierté en combinant ses deux premiers mots alors qu’à 2 ans, sans entrer dans la psychanalyse, votre bambin acquiert la conscience de soi : il peut utiliser le pronom « moi », montrer et nommer ses oreilles, ses pieds, ses yeux… et d’ici ses 36 mois, il apprendra des centaines de mots, en utilisera près de 1000 et fera sûrement sienne une de vos expressions favorites !

Les parents, sources d’inspiration

Et ce n’est pas simplement pour faire comme papa et maman que bébé se livrera à ce petit jeu. Il est reconnu que l’environnement familial stimule fortement l’acquisition du langage par bébé. Alors, même si c’est une évidence, parlez-lui, racontez-lui des histoires et écoutez-le. De la même manière, inutile de reprendre l’enfant sans cesse s’il accroche sur la prononciation de certains mots. Chaque chose en son temps ! Après tout, vous vous rappelez, vous, avoir dit correctement à l’âge de 3 ans : « Scooter » ?

1 commentaire

  1. Moi à l’âge de 3 ans, j’avais particulièrement du mal à prononcer correctement le mot « anticonstitutionnellement ». Je me rappelle avoir passé des heures enfermé à double-tour dans le placard, puni pour n’avoir pas su utiliser la langue française comme il faut…
    Mais eh ! Autre temps, autres moeurs !

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