Être parent où l’art d’exceller dans la production de stress

Les angoisses des parents

Avoir un enfant est un moment de bonheur pour tout parent, on rencontre enfin ce petit être qui a passé neuf mois dans notre ventre et qui vient agrandir la famille. Et en tant que mère on sait à quel point il s’est fait désirer ! Son arrivée est un chamboulement pour toute la famille, mais également pour nous ! C’est fini de faire passer sa petite personne avant les autres, désormais votre enfant est le centre de vos préoccupations, votre chair et votre sang…autant vous dire que ce n’est que le début des angoisses !

Et oui, chères lectrices, avoir un enfant est synonyme de beaucoup de choses : dormir trois heures par nuit, avoir baby-blues, devenir un as des biberons et des couches… Les mamans se reconnaîtront certainement, pour les autres ce n’est que le début d’une grande (et belle) aventure, même si vous risquez d’avoir quelques sueurs froides. Cœurs sensibles s’abstenir !

Nos angoisses de mère

Il y a une chose que l’on apprend quand on devient mère : penser, respirer et vivre pour deux ! Autant avouer que tout devient sujet à une interrogation : « pourquoi il n’a pas pris son biberon ? », « pourquoi il pleure ? », « pourquoi il louche ? », pourquoi pourquoi pourquoi… Encore pire qu’un enfant en voiture qui répète toutes les cinq minutes « c’est quand qu’on arrive ? » (j’ai d’ailleurs appris à être indulgente concernant cette fameuse question). Être mère c’est vivre de merveilleux moments, mais c’est également être stressée pour un rien. Lorsque votre bébé a fait sa première nuit, ne vous êtes vous pas réveillée en sursaut, accourant vers votre enfant pour vérifier qu’il était bien en vie ?

Pour ma part, c’est le premier jour à l’école qui a été angoissant, non pas parce que mon premier bout de chou avait pleuré (il est parti sans se retourner, me laissant comme un chien abandonné sur le bord de la route), mais parce que j’avais peur qu’il ne s’intègre pas, ou qu’il soit triste… Après un interrogatoire digne de l’inspecteur Colombo, je me suis rendue compte que je n’avais aucune raison de m’inquiéter. Et cela ne s’arrange pas avec le temps, vous les verrez un peu partout ces mamans qui se précipitent derrière leur enfant parce qu’il court avec un équilibre douteux. Après certaines sont plus chanceuses que d’autres, je tire d’ailleurs mon chapeau à ses parents qui ont un enfant casse-cou…à leur place, je serais foutue. C’est fini de dire « oui mais c’est normal de stresser c’est ton enfant ! », je l’avoue et je l’assume : je suis une maman angoissée !

Parents paranos ou hyper protecteurs ?

 Et autant dire qu’il n’y a qu’un pas entre l’angoisse et la paranoïa. Les nouvelles technologies ont permis le progrès dira-t-on, personnellement je pense qu’elles ont également accentué ce sentiment de paranoïa, il n’y a qu’à regarder ces parents qui sont devenus de réels espions. Nous avons tous des craintes lorsque nous confions notre enfant à une nounou, un manque de confiance qui est normal, or certains parents ont opté pour la surveillance à distance. Aux Etats-Unis, les nannys cam sont autorisées, on en retrouve même en commerce cachées dans des ours en peluche. Cependant, chères lectrices, si vous êtes tentées par la surveillance de votre nounou, sachez que ce dispositif est illégal en France, sauf si vous prévenez la nounou, dans quel cas elle ne pourra pas être filmée en permanence. Certains parleront des paranoïa, d’autres de parents protecteurs, qu’en pensez-vous ?

 Et la technologie ne s’arrêtant pas là, aujourd’hui nous retrouvons des applications pour surveiller nos enfants, les rois en la matière ce sont les États-Unis : géolocalisation de l’enfant, surveillance des différentes pièces de sa maison à partir de son smartphone, ou encore système d’alarme signalant tout changeant anormal pendant votre absence…il y en a pour tous les goûts ! Et même le FBI s’y est mis en créant une application où les parents peuvent entrer une photo de leur enfant ainsi que sa description (taille, couleur des yeux, cheveux…). De cette façon, si l’enfant disparaît, toutes les informations seront transmises directement au service en charge des disparitions d’enfants. Certains parents se préparent vraiment au pire ! En France, même si c’est moins répandu qu’aux États-Unis, de plus en plus de parents n’hésitent pas à utiliser ses pratiques pour se rassurer.

 Mais voyons, il faut relativiser un peu non ? Pour les parents stressés je vous conseillerai un peu de yoga pour travailler sur le stress (ça aide vraiment, parole d’honneur!). Nous sommes tous passés par là, et on s’en est tous sortis, alors pourquoi imaginer le pire ? Ne laissez pas vos appréhensions gâcher vos moments de bonheur avec votre famille.

Et vous quelles sont vos angoisses ? Pourriez-vous surveiller vos enfants juste pour vous rassurer ? Je vous invite à nous partager vos petits conseils pour éviter tous ces petits désagréments qui peuvent gâcher le quotidien.