Il existe depuis quelques temps une vague d’inquiétude sur l’utilisation du Bisphénol A dans la fabrication des biberons. Une inquiétude cependant qui se fait discrète car peu de gens ont entendu parlé de cette problématique, puisque celle-ci a été peu relayé par les médias. Voici donc quelques informations complémentaires sur le Bisphénol A, sa polémyque et aussi pour tous cexu qui veulent l’éviter, les astuces…
Qu’est-ce que le Bisphénol A?
Le bisphénol A (appelé aussi BPA) est un composé chimique issu de la réaction entre deux équivalents de phénol et un équivalent d’acétone. Il est donc utilisé dans la fabrication d’un plastique dur transparent, le polycarbonate. De nombreux objets de la vie courante utilise le polycarbonate dans leur fabrication, notamment les biberons, mais aussi les bouteilles d’eau réutilisables ou encore les résines epoxy (utilisés dans les boîtes de conserve alimentaire ou de boisson).
Pour savoir si votre biberon utilise du plycarbonate,, il vous suffit de vérifier si le chiffre 7 ou les lettres PC apparaissentt au centre du symbôle de recyclage au fond de la bouteille. En effet, PC signifie polycarbonate et le chiffre 7 désigne les matières plastiques classées dans la catégorie « Autres » dont fait partie le polycarbonate. Si votre biberon ne fait pas apparaître de symbôle recyclable, il est impossible de savoir s’il contient ou non du Bisphénol A.
Les risques
De nombreuses études ont été menées afin d’évaluer les risques d’utilisation du Bisphénol A, notamment eu Canada et aux Etats-Unis. Le Canada a d’ailleurs été le premier pays a reconnaître la dangerosité du produit, puisque l’Office de santé du Canada a classé le Bisphénol A au rang de matière dangereuse et interdit l’importation et la vente de biberon en polycarbonate.
En conclusion de ces études, il est avéré que le Bisphénol A est un perturbateur endocrinien qui affaiblit le systême immunitaire. Il est donc responsable de stérilité, de malformations génitales, de cancers, d’hyperactivité, de pathologies cardiovasculaires, de diabète, d’anomalies hépatiques…
Que faire?
Si le Canada et d’autres pays ont été réactifs sur l’interdiction du BPA, la France n’a encore pas agi en ce sens. Aussi, si vous souhaitez éviter certains risques, il vous faudra veiller à certaines attentions particulières :
* Si vous continuez d’utiliser des biberons en polycarbonate, il est recommandé de ne pas y verser de l’eau bouillante. Lorsque le BPA entre en contact avec de l’eau très chaude, il se dégage à un taux beaucoup plus élevé
* Ne lavez pas les biberons contenant du polycarbonate avec des détergents puissants ou au lave-vaisselle. Ces agents contribuent à détruire les les liaisons qui forment le plastique, libérant ainsi le BPA. Lavez les plutôt à l’eau chaude savonneuse avec une éponge.
* Evitez de faire chauffer les récipients contenant du polycarbonate au micro-ondes.
* Evitez d’utiliser les préparations pour nourrissons faire dans des boîtes de conserve dont la paroi est tapissée d’un revêtement époxydique contenant du BPA. Réduisez aussi votre consommation d’aliments et de boissons en conserve.
Le retour des biberons en verre
L’idéal pour votre bébé est d’acheter désormais un biberon sans Bisphénol A (et si possible sans phtalates). Vous avez donc la possibilité de revenir aux biberons en verre, qui ne contiennent pour le coup aucune matière plastique.
L’inconvénient de ces biberons c’est que le verre, ça casse. Alors soit vous utilisez durant les six premiers mois un biberon en verre pour passer ensuite à un biberon sans BPA, soit vous pouvez trouver des housses en silicone qui permettent de protéger le biberon si l’enfant le jette.
Les biberons sans BPA
De nouveaux biberons voient le jour, sans Bisphénol A et sans phtalates. Vous pourrez en trouver de nombreux en vente sur certains sites internet.
Vous trouverez toutes ces sortes de biberons sur les sites de vente de produits naturels pour enfants. Voici une liste des prinicpaux sites où vous pourrez trouver votre bonheur :
bonjour
le BPA fait au contraire couler beaucoup d’encre depuis des mois et des mois, et de nombreux blogs comme le vôtre relaient cette inquiétude que vous citez si justement, et avec raison.
De notre côté, nous avons essayé de décrypter en plusieurs articles les intérêts des uns et des autres dans cette bataille pour donner des clés de lecture de ce qui se joue sur ce marché:
http://www.pharma-is-business.com/search?q=bisph%C3%A9nol&submit=search
à bientôt pour échanger plus avant!
stéphanie
Eh bien voilà en effet un lien très utile pour tous ceux qui souhaitent en savoir plus sur le Bisphénol A…alors n’hésitez pas à aller y faire un tour, c’est vraiment très intéressant!!!
Il ne faut pas exagérer non plus le risque de la substance. La dangerosité d’un produit ne veut rien dire en soit. Cela dépend de la dose. Même l’eau (non contaminée) est dangereuse à haute dose (en raison par exemple du risque d’hyponatrémie). C’est la aussi dose qui fait le poison !
D’après les autorités sanitaires des pays, qui ont pris connaissances des études en question (voir par rapport le rapport de l’AFFSA