Comment ça fonctionne?
Les activités bébés nageurs sont accessibles dès les 5 mois de l’enfant, accompagné du papa, de la maman ou encore mieux des deux parents. Durant une demie-heure votre enfant va pouvoir barbotter dans de l’eau à une température aux alentours des 32°. Maintenu dans les bras de ses parents, l’enfant va découvrir l’univers aquatique à travers du barbottage, des jeux, des déplacements. Vous allez découvrir chez votre enfant un nouveau comportement. Lorsque votre enfant sera habitué au milieu de l’eau vous pourrez le faire évoluer à l’aide de jeux : toboggan, tapis sur lesquels marcher, frites flottantes…
Rappelez-vous que le principal est de respecter l’évolution de l’enfant, il ne faut pas vouloir aller trop vite. Il est inutile de forcer son enfant à aller dans l’eau s’il a peur, de même qu’il n’est pas nécessaire de tenter l’immersion totale si l’enfant n’en ressent pas le besoin! Alors, écoutez toujours votre enfant!
Il est impératif pour pouvoir commencer les bébés nageurs que votre enfant ait reçu son deuxième vaccin DT Polio, et au moment de l’inscription il vous faudra présenter un certificat médical de non contre-indication à cette activité. Ensuite, suivant les piscines, on vous demandera une couche spéciale piscine, sinon juste un petit maillot de bain ou encore un bonnet de bain. Renseignez vous pour cela auprès des piscines de vos alentours pour connaître toutes les conditions d’inscription.
La polémique :
Une étude parue en 2006 remet en cause l’activité des bébés nageurs en indiquant que la présence de l’enfant dans un environnement chloré alors que ses poumons ne sont pas encore développés augmenterait les risques d’asthme et de bronchite chez ces bébés. L’étude a été menée en Belgique sur 341 enfants. La responsable sera la trichloramine, gaz toxique formé par la réaction du chlore en contact à des matières azotées (sueurs, cellules…) apportées par les baigneurs.
Cette étude fait polémique, car il semble qu’elle soit à considérer qu’en cas de fréquentation longue et nombreuse des enfants dans les piscines et sur des enfants présentant des terrains propices à ces maladies.
Alors si vous avez le moindre doute, n’hésitez pas à vous renseigner auprès de votre médecin et pédiatre, et peut être y a-t-il dans votre ville des piscines présentant des alternatives au chlore.