Les différents modes de garde

Dans quelques temps, si ce n’est pas déjà fait, vous allez vous poser la question du mode de garde pour votre bébé. Et lorsqu’on entend de partout qu’il est impossible de faire garder son enfant dans les grandes villes, on s’angoisse un peu…Et bien dîtes vous que ce n’est pas seulement dans les grandes villes, puisqu’il semble qu’aujourd’hui faire garder son enfant demande de prévoir longtemps à l’avance le mode de garde que vos souhaitez! Après, bien sûr, un coup de chance n’est jamais impossible…
En tout cas, que ce soit en accueil individuel ou collectif, voici le tour des principaux modes de garde.

Si vous souhaitez que votre petit chérubin grandisse au milieu d’une foule d’autres enfants, vous allez opter pour un mode de garde collectif, et vous vous dirigerez donc vers les crèches. Sachez qu’il existe plusieurs types de crèche :

* Les crèches collectives : c’est le systême de garde le plus connu. Généralement municipales ou départementales, ces crèches accueillent des enfants de deux mois à trois ans. Les enfants sont gardés par des professionnels du monde de l’enfance : auxiliaires puéricultrices, puéricultrices et éducateurs de jeunes enfants. Les enfants sont habituellement répartis par tranche d’âge. Généralement subventionné par la Caf et la mairie, ce mode de garde a l’avantage de proposer un coût peu élevé, calculé en fonction de vos ressources et du nombre d’enfants que vous souhaitez faire garder.
Les + : les enfants sont sociabilisés dès leur plus jeune âge, puisqu’entourés de nombreux enfants. Les enfants sont encadrés par des professionnels et il y a de nombreuses activités pédagogiques proposées.
Les – : le nombre de places est très limité. Les horaires ne correspondent pas toujours aux horaires des parents (généralement 7h30/18h30 et parfois fermées le samedi). Comme la crèche est collective, afin d’éviter les épidémies, les enfants malades ne sont pas gardés.

* Les crèches parentales : c’est un mode de garde qui commence à percer face au trop plein des crèches collectives. Ces crèches sont gérées par une association de parents et agréées par les PMI (Protection maternelle et infantile). Le principe est simple, les parents gardent les enfants à tour de rôle (généralement un jour par semaine ou deux jours par mois, en fonction du nombre d’enfants). Ils sont accompagnés par des puéricultrices. C’est le systême adapté pour les parents qui travaillent à mi-temps. Ce mode de gared est subventionné par la Caf, parfois aussi par la municipalité.
Les + : même principe que la garde en crèche collective, l’enfant est sociabilisé, entouré de professionnels. C’est aussi un lieu de rencontre et d’échanges pour les parents.
Les – : encore rare, et parfois contraignant pour les parents qui doivent s’engager à la garde des enfants.

* La crèche familiale : l’enfant est accueilli chez une assistante maternelle rémunérée par la municipalité. Les assistantes maternelles peuvent se retrouver quelques fois par semaine dans des locaux municipaux, afin de bénéficier d’un équipement commun.
Les + : avantage d’horaires souples
Les – : rare, voire très rare!

Vous avez ensuite certains dérivés de ces modes de garde, comme la crèche d’entreprise, qui peut être à la fois collective, familiale ou parental, la halte garderie, qui propose un accueil occasionnel ou à temps partiel de l’enfant, le jardin d’enfants, pour les enfants de 2 à 6 ans qui propose généralement une garde périscolaires et pendant les vacances.

Le choix du mode de garde collectif se fera aussi contre le choix d’un mode de garde individuel, où là aussi vous pouvez trouver plusieurs solutions de garde :

* L’assistante maternelle : c’est une personne ayant déposé un dossier auprès de la PMI pour pouvoir garder des enfants contre rémunération. Après étude de l’environnement, ainsi qu’une formation, l’assistante maternelle reçoit un agrément, valable 5 ans. Le nombre d’enfants à sa charge variera en fonction de son expérience. Les nourrices sont ensuite contrôlées normalement une fois par an par les PMI. Dans ce systême de garde, les parents sont employeurs et paient directement la nourrrice, ce qui implique un contrat de travail, une déclaration à l’URSSAF, une fiche de paie… L’emploi d’une assistante maternelle est un mode de garde courant, il est d’ailleurs très bien subventionné par la Caf.
Les + : Bien remboursé par la Caf. La nourrice a souvent moins d’enfant qu’une puéricultrice en crèche et peut s’occuper plus de l’enfant. Les horaires peuvent être négociées et donc beaucoup plus flexibles.
Les – : Les nourrices ne sont pas des professionnelles, il n’y a aucune façon de connaître leurs compétences si ce n’est le bouche à oreille. Il n’y a pas de programme pédagogique défini, c’est à vous de voir avec elle.

* La garde à domicile : Les parents emploient une personne pour qu’elle vienne travailler chez eux. C’est le mode de garde le plus cher, même si des subventions existent, avec la Caf ou en crédit d’impôt. C’est parfois la solution idéale pour des parents qui ont plusieurs enfants à faire garder ou qui ont des créneaux horaire très amplifiés. L’emploi de la personne se fait^au choix des parents, ce n’est pas forcément une personne qui possède l’agrément de la PMI ni forcément une personne diplômée de la petite enfance.
Les + : les enfants sont gardés chez eux et restent dans leur élément.
Les – : Le prix, assez élevé.

* La garde à domicile partagée : un mode de gare de plus en plus utilisé, notamment dans les grandes villes. Le principe est que pour diminuer les frais, deux familles emploient la même personne pour qu’elle garde leurs enfants ensemble, généralement une semaine chez l’un, une semaine chez l’autre. Les frais sont donc diminués par deux.
Les + : votre enfant aura forcément un copain de jeux, les coûts sont réduits de moitié.
Les – : il est préférable de bien s’entendre avec l’autre famille, et dans l’idéal ne pas habiter trop loin.

*Le congé parental : ben oui, on n’y pense pas, mais c’est aussi considéré comme un mode de garde. Le principe : la Caf vous verse un complément durant le temps de votre congé parental (6 mois pour un premier enfant, 3 ans pour le deuxième et plus) et vous restez chez vous pour garder votre enfant. En sachant que vous devez prévenir votre employeur un mois avant la date de fin de votre congé maternité par lettre recommandé avec accusé de réception. Vous trouverez toutes les informations et démarches sur le site de la Caf.
Les + : bébé est avec maman (ou papa), donc il est en confiance et papa ou maman peut voir évoluer son bébé de jour en jour. Et ça, c’est que du bonheur! Et pas de stress pour trouver quelqu’un de compétent pour garder Loulou.
Les – : financièrement, la fin du mois est parfois un peu rude, encore que tout se calcule : votre salaire, moins les frais de garde traditionnels, moins l’essence…parfois, ça vaut le coup! Ce mode de garde c’est aussi l’exclusivité de votre temps à consacrer à votre bébé, il vous faudra trouver un peu de temps pour vous! Peut-être qu’un après-midi de temps à temps à la halte garderie faudra du bien à bébé et à maman!

* La jeune fille au pair : (ou jeune homme) c’est un mode de garde assez rare dans notre pays, mais qui fonctionne bien par exemple en Angleterre. Vous avez deux possibiltés : soit vous accueillez un étudiant français et vous le rémunérez en nature (logement, nourriture) avec un faible nombre d’heures (environ 30h par mois), soit vous accueillez un étudiant étranger, et vous lui proposez logement et argent de poche. Sachez toutefois que vous ne bénéficiez d’aucune aide pour ce mode de garde. Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter le site de l’Union française des associations au pair.

Pour plus d’informations sur les modes de garde, ainsi que sur les prestations, vous pouvez consulter les site de la Caf. Quoi qu’il en soit, n’hésitez pas à vous y prendre à l’avance, voire très à l’avance. Il est possible qu’il vous faille inscrire votre enfant sur liste d’attente à la crèche dès que vous savez que vous êtes enceinte..eh oui! Alors, mode de garde individuel ou collectif, à vous de choisir, et n’hésitez pas à nous donner votre avis!

1 commentaire

  1. bonjour
    je suis assistante maternelle agréée indépendante et je ne suis pas tout à fait d’accord avec votre encart sur le métier d’AMA. il y a de nombreuses AMA titulaire du CAP petite enfance passé en candidat libre ou par le biais du VAE. De plus, maintenant que nous pouvons utiliser nos heures DIF
    nous nous formons tout au long de notre carrière comme tout salarié devrait le faire….. Alors lors du 1er entretien parents/AMA que les parents n’existent pas à poser des questions et ils jugeront par eux-mêmes. AMA est un vrai métier et je suis heureuse de l’exercer depuis une dizaine d’année.
    merci de m’avoir lu

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